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M’inscrire en faculté de droit à la suite de mon année de terminale était une sorte de grand saut dans l’inconnu. Cette matière, bien que totalement nouvelle pour moi, semblait intéressante et assez large pour m’ouvrir beaucoup de portes de carrières à l’avenir.
Maintenant que je suis à la fin de mon M1, je peux dire que j’avais raison, le droit est intéressant et très large. Mais il y a certains éléments pour lesquels j’aurais préféré être plus préparée.
Tout d’abord, il ne faut pas prendre peur de la baisse, voire de la chute des notes. Ce n’est pas rare de voir un très bon élève au lycée avoir moins de facilités en faculté de droit.
Les exigences ne sont pas les mêmes, les méthodes de travail et la notation diffèrent également. Les notes ne sont plus significatives de l’investissement de chacun dans son travail et parfois, de longues heures de travail n’aboutissent qu’à une note en dessous de la moyenne. Mais c’est normal, les études supérieures sont un monde différent, et un temps d’adaptation est nécessaire. De la même façon, il faut relativiser et ne pas se laisser décourager lorsque la note n’est pas représentative de tout le travail qui a été fourni. Cela viendra avec le temps !
Ensuite, le rythme de travail est intense, et il faut travailler sur son organisation dès le début. Le piège à l’université, c’est la très grande liberté à laquelle on est confronté, juste après des années d’encadrement au collège et au lycée.
À la faculté de droit, la présence aux amphis n’est pas obligatoire, il n’y a pas de suivi sur l’accomplissement ou non du travail, et pour certaines matières il n’y a qu’une seule note, unique et définitive, qui intervient à la fin du semestre. A la vue d’une si grande liberté il est facile de se reposer sur ses lauriers et de repousser le travail à plus tard, mais il ne faut pas : plus tard, on aura plus le temps. Les semestres sont courts et passent vite, avant les partiels surviennent des périodes de galops d’essai (qui sont en réalité des « partiels blancs »). Chaque note pèse dans la moyenne finale et on ne peut se permettre d’accumuler trop de retard, sauf à rentrer dans un cercle vicieux. La connaissance du cours par cœur n’est plus suffisante (contrairement à la rumeur selon laquelle « le droit c’est que du par cœur » !), il faut aussi et surtout travailler la méthode.
Finalement, bien qu’intenses, les études de droit sont très intéressantes et surtout très vivantes. Elles permettent de développer de bonnes méthodes de travail, de bonnes capacités rédactionnelles et elles apportent rigueur et autonomie à l’étudiant. Il faut s’armer de patience, se forcer à travailler régulièrement et sérieusement, et puis les bonnes habitudes et les bons résultats viendront avec le temps !
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