J’ai très vite compris que mon organisation n’était pas la bonne et mis le doigt sur mon manque de méthodologie !

Au lycée, j’étais très bonne élève et avais toujours de bonnes notes sans vraiment trop travailler. Je suis arrivé à la faculté en me disant que j’allais continuer comme cela et que ça irait. Spoiler alert : ça n’allait pas du tout !

J’ai très vite été noyée par la charge de travail, par le nombre de documents à synthétiser et je ne m’en sortais plus.

J’avais plusieurs devoirs à rendre chaque semaine et ne savait jamais lorsque je serai notée. De ce fait, mes copies devaient toujours être parfaites de semaine en semaine.

Un devoir me prenait environ cinq heures à faire, en comprenant la lecture et relecture, le travail de recherche, la rédaction en veillant à la méthodologie, au style et à l’orthographe.

Le nombre d’heures et les nuits blanches passées sur mon devoir ne me garantissait pas une bonne note et je me retrouvai parfois déçue.

J’avais beau apprendre mon cours, soigner mes devoirs, je ne dépassais jamais la moyenne.

J’ai très vite compris que mon organisation n’était pas la bonne et mis le doigt sur mon manque de méthodologie : tant que je ne réglerai pas ce souci, je continuerai à frôler la moyenne.

Mon conseil est vraiment de discuter avec ses amis en deuxième, troisième année ou plus. Ils ont plus d’expérience que nous, ont survécu à leur première année et seront très certainement de bons conseils. 

Ce qui m’a beaucoup aidé aussi, c’est de demander au camarade qui avait la meilleure note du groupe de bien vouloir partager sa copie. En comparant les deux copies, on se rend très vite compte de ce que le professeur a valorisé et ce qu’il a pénalisé. Cela permet de voir les choses à ne plus remettre dans sa copie et celles à absolument mettre.

J’ai également appris à mes dépends que la semaine de révision n’était pas là pour me permettre de réviser. La meilleure stratégie a adopter est en effet d’arriver à la semaine de révision avec tout son cours en tête. Il faut profiter de ce petit temps de pause pour effectuer des exercices.

La semaine de révision doit vraiment peaufiner nos connaissances et notre méthodologie, on ne doit pas découvrir des notions à quelques jours du partiel. C’est la plus mauvaise stratégie à adopter.

Il ne faut donc pas hésiter à consulter des annales et à les refaire, vous en trouverez d’ailleurs ici.

Enfin, il ne faut pas hésiter à prendre une prépa si besoin est. Je me suis personnellement inscrite au CFJ pour ma L2 et cela m’a beaucoup servi, les fiches de travaux dirigés étaient comprises et je pouvais envoyer mes devoirs à mes professeurs du CFJ afin d’être sûr de ne pas remettre une mauvaise copie au chargé de TD.

Les stages intensifs de révision me permettait de faire un focus sur les notions les plus difficiles du cours et de travailler les exercices susceptibles de tomber au partiel. 

Même si cela peut sembler difficile, il ne faut pas laisser les études jouer sur le moral. Il faut savoir prendre du temps pour soi, garder une vie sociale et sportive. Il y a d’ailleurs de nombreuses associations à la faculté, et il y en a pour tous les goûts.

La vie à la faculté est très excitante et il ne faut pas passer à côté de cela parce que on se met la pression.