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Le bon étudiant en droit ne se laisse pas déborder. Il faut prendre l’habitude dès le premier mois de la L1 de travailler et reprendre tant ses cours d’amphithéâtre que de travaux dirigés. Ne pas hésiter à ficher dès le début de l’année, à bien s’imprégner de son cours afin d’éclaircir les zones d’ombres.
Le piège de la faculté est de se laisser rattraper à l’approche des partiels par tous les cours ignorés depuis la rentrée. Le bachotage est une stratégie qui marche rarement.
Rien ne vaut un esprit tranquille : travaillez dès le début !
Les travaux dirigés représenteront la plus grande partie de ton travail sur toute ton année à la faculté.
C’est un cours d’une heure et demie, en classe de trente, où vous traiterez le fascicule que le professeur d’amphithéâtre vous aura donné à étudier. Au programme ? De nombreuses décisions de tribunaux à étudier, plusieurs fiches d’arrêt à faire, et un exercice à rendre qui peut être un cas pratique, une dissertation ou un commentaire d’arrêt.
Ce travail hebdomadaire assez dense t’oblige à mobiliser tes connaissances et va dans le sens d’une organisation pointilleuse.
Il ne faut pas oublier que le professeur vous forme au partiel final en… vous donnant des fascicules à traiter en TD !
En clair, si l’étudiant est au point en TD, il sera en partiel. Preuve en est que les travaux dirigés comptent pour 50 % de la note finale, à égalité avec le partiel final.
Les étudiants ne se rendent pas toujours compte mais ce qui leur font parfois défaut n’est pas leur manque de travail, de volonté mais bien la méthodologie. Au cours de la première année de droit, il faudra veiller à acquérir de solides bases de méthodologie, qui sont des critères de fond.
De nombreux étudiants apprennent parfaitement leurs cours mais se retrouvent avec une note en dessous de la moyenne.
Il faut alors être particulièrement à l’écoute durant les travaux dirigés de la notation de votre chargé de TD, ce qu’il attend d’une copie, les corrigés d’exercices donnés…
Ces éléments mis bout à bout, vous garantiront de ne pas vous retrouver sous la moyenne alors que vous aviez consciencieusement révisé votre cours !
Vous allez vivre de nombreuses aventures en faculté de droit. Parmi celles-ci figureront des échecs parfois, de mauvaises notes… Et il n’est pas question de se laisser abattre ! Cela arrive.
Entourez-vous de personnes positives, n’hésitez pas à parler de vos craintes à vos parents, à vos amis ou encore à des camarades !
Après tout, un étudiant qui réussit est un étudiant équilibré.
Allant dans le sens du point précédent, il peut être très enrichissant et productif de former un groupe de travail.
Vous pourrez ainsi échanger sur les différents points du cours, les différents exercices de travaux dirigés, et pourrez ainsi vous répartir le travail au besoin.
Attention cependant à ne pas mélanger amis de café et amis de travail !
La faculté de droit implique un rythme de travail assez soutenu, mais rien ne vous empêche de mener une vie sociale, sportive ou autres à côté, bien au contraire !
Preuve en est d’ailleurs qu’il existe de nombreuses associations étudiantes en faculté de droit !
Faites du sport, voyez vos amis, partez en vacances.
Il vaut mieux se reposer et être efficace par la suite que d’être complètement démotivé et fatigué. Il n’y a aucune culpabilité à prendre du temps pour soi.
La faculté de droit – notamment la première année – implique très souvent des ratés, des déceptions sur certains devoirs notés.
Échouer n’est pas grave, ce qui l’est c’est de ne pas chercher à comprendre ses erreurs afin de ne pas les reproduire.
Alors, on se critique soi-même avec les annotations du professeur tout d’abord, on demande à s’entretenir avec lui s’il y a un point de la notation qui n’a pas bien été compris… Les professeurs seront ravis de vous indiquer ce qui n’allait pas dans votre devoir afin de vous aider à progresser !
Après tout, les devoirs, ce n’est pas vous.
Une fois les défauts de votre copie expliquées, il ne faut pas tarder à les retravaillez.
La vie d’étudiant change en ce que l’on passe d’une classe de trente élèves à… parfois 200 et plus. On se sent donc vite perdu, inidentifiable dans cette foule d’étudiants.
Il existe ainsi des systèmes de tutorat dans certaines facultés, qui vous mettent en relation avec des étudiants d’année supérieures.
Il est également possible de prendre un professeur particulier mais les prix des cours sont assez chers et il n’est pas toujours certain de tomber sur un bon professeur.
Les prépas privées proposent souvent des packs, allant avec l’année scolaire suivie. Vous serez intégré dans une classe selon votre promotion et votre division ainsi que les matières suivies, et il vous sera dispensé des cours pour préparer vos fascicules de TD, vos devoirs à rendre seront corrigés avant dépôt et vous aurez toujours un professeur à qui poser vos questions – même celles que vous trouvez les plus inutiles !
L’écart se creuse au niveau de la notation dans les devoirs entre les étudiants sachant maitriser une base de données et ceux n’en ayant aucune idée.
Les facultés de droit accordent généralement l’accès aux différentes bases de données telles que Dalloz, LexisNexis pour citer les plus connues.
Il est fondamental de savoir rechercher et d’ainsi pouvoir les exploiter dans les devoirs.
La copie d’un étudiant ayant recherché ce qu’on appelle de la doctrine (ce qui désigne tout simplement les avis émis par des professionnels du droit sur une question ou un concept juridique) se démarquera toujours.
L’étudiant en droit a des rêves, et pour cela, il ne les abandonne pas. Le droit est une vocation de passion, et il convient de se souvenir pourquoi est-ce qu’on a mis ce vœux sur Parcoursup.
Faites de vos souhaits un moteur !
Pour conclure, l’étudiant en droit sait pourquoi il fait du droit. De ce fait, il ne se décourage pas et lutte contre vents et marées pour réussir. Il ne s’empêche pas l’autocritique et s’organise correctement. Il a acquis de bonnes capacités de travail au lycée, et saura les réexploiter (et les approfondir !) correctement arrivé à la faculté.
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